20 mars 2016

Lorsque j'avais dans les trois ou quatre ans, ma mère me préparait chaque matin une bouillie de maïs concassé de marque Maïzena, laquelle une fois devant moi, fumant légèrement dans l'assiette creuse, m'apparaissait — brune ou blanche, selon le parfum au chocolat ou à la vanille — comme le comble de la félicité qu'il pouvait y avoir à aborder le monde où j'étais, de facto, si nouveau venu.