Le docteur Davidoff, d’un air inspiré, tournant vers les convives du prince Patrizzi son visage aux traits rudes et tourmentés, laissa, au milieu de la discussion, tomber ces surprenantes paroles :
– Et vous, croyez-vous à la puissance d’une suggestion répétée, qui fait entrer une idée dans votre cerveau, aiguë et persistante comme la pointe d’une vrille ? Croyez-vous que cette idée puisse influer sur votre état moral, jusqu’à modifier votre état physique, car vous me concéderez bien, n’est-ce pas, que le moral a une action souveraine et décisive sur le physique ?...