26 mai 2018

Tandis que je courais sur le pont Isabella, et que le Po coulait dix mètres plus bas, et que je m'efforçais désespérément de ne pas trébucher, j'ai pensé : il y en a qui ont une vie comme le Mississippi, fluide, lente et fertile, et d'autres qui, comme Tex, risquent chaque jour de mourir de soif dans le désert de sel, de tomber au fond d'un ravin ou d'être congelés dans une tempête.