15 nov. 2016
Le ciel du crépuscule se zébrait de mauve, couleur de prunes
déchiquetées, et une pluie fine commençait à tomber lorsque j’arrivai au
bout de la chaussée goudronnée qui traversait trente-cinq kilomètres de
forêt presque impénétrable, chênes rabougris et pins, pour m’arrêter
devant le portail d’entrée du pénitencier d’Angola.