28 avr. 2017

Dans tout ce que je dois à mon enfance libanaise, outre l’expérience de la guerre et, plus tard, la condition d’écrivain, il y a la question du goût ; je m’étonnais, à Beyrouth, qu’on puisse regarder ces films sentimentaux égyptiens qui se ressemblaient tous les uns les autres, qui étaient un seul et même film, interminable, insipide, invisible, et pour lequel le mot de kitsch relèverait d’une esthétique rigoureuse.