9 juin 2017

Quand je me sens vulnérable, j’aime prendre ma voiture et partir vers une ville lointaine, distante d’au moins quelques centaines de kilomètres des trois modestes lieux où vit ma famille ; là, j’aime descendre dans un motel banal et quelque peu déprimant en ayant l’agréable conviction que je ne connaîtrai pas âme qui vive dans l’annuaire téléphonique local.