11 mars 2020

Dans les jours de l’année 2014…
alors que la crise mondiale de la finance a réduit des millions d’hommes et de femmes au chômage, à la précarité, à la misère ;
alors que les nationalismes, les intégrismes, les fascismes alimentent chaque jour la marée montante du crime et de la bêtise ;
 alors que les guerres civiles déchirent les pays d’Afrique, d’Asie, d’Amérique du Sud, que le Moyen-Orient est à feu et à sang ; alors que l’Europe est au bord d’une insurrection générale ;
alors que les États-Unis se replient sur leur bigoterie native et leur militarisme à tout va ;
alors que l’illettrisme, la faim, l’épidémie, la peur chevauchent toutes les sociétés, tels les quatre cavaliers de l’Apocalypse, en France, sur le parking de la cité des Proverbes, dans la banlieue parisienne, une jeune femme claque la portière de sa voiture et se dirige, courant presque, vers l’entrée de la tour où elle habite, au septième étage, bâtiment C.